TomCruise, Maverick, TopGunen moi aussi ces noms raisonnent forts et ce fut une immense émotion de pouvoir prendre le temps de l’exprimer personnellement 247 comments on LinkedIn Quece soit une conférence de sensibilisation au sexisme en entreprise, le partage d’un parcours inspirant comme celui de Dorine Bourneton – pilote de voltige en situation de handicap, ou celui d’Anastasia Mikova, la réalisatrice du film WOMAN, ou encore un challenge à l’échelle de l’entreprise, toutes ces actions ont pour objectif de DigitalJob Ambition, c’est quoi ? Durant deux mois, des bootcamps et des workshops apporteront à 13 personnes des techniques pour réaliser un projet numérique d’utilité sociale. Ils bénéficieront d’un coaching sur le savoir être, un soutien à la communication sous forme de pitch et la gestion de son identité numérique. cash. Dernière mise à jour 26 juil. 2021Le vol du papillon, un portrait entre reconstruction, passion et voltige. Le récit posté ci-dessous s'inspire librement de l'entretien mené par Jean-Michel avec Dorine Bourneton. Si vous désirez écouter cet entretien, vous pouvez le retrouver iciLes récits de cette collection s'inspirent des entretiens passionnants menés par Jean-Michel Rallet dans son podcast 'Pourquoi pas moi?', podcast que vous pouvez retrouver ici. Changementdevieinvolontaire vous offre des interviewsinspirantes où il est allé à la rencontre de femmes et d’hommes connus, ou pas, tous très inspirants, qui racontent comment un jour, leur vie aussi a changé. Quand je suis arrivée sur ce petit aérodrome, je me suis demandée s’il viendrait à ma rencontre, comme il a pu accueillir dans le temps les héros de l’aéropostale et de l’aviation qu’étaient Mermoz ou Charles Lindberg. Mais ça fait longtemps maintenant que ces soirées autour du feu, un verre à la main, racontant mille histoires en espérant que ce ne serait pas la dernière fois sont révolues. Ca fait longtemps maintenant qu’Antoine ne dessine plus de moutons, et que cet aérodrome de campagne n’est plus un lieu de passage toujours aimé quand mon père me racontait l’histoire des pionniers de l’aviation, de ces vols de nuit pour amener courriers, colis et nouvelles aux quatre coins du monde. J’aimais aussi suivre mon père dans ses vols réguliers au-dessus de nos campagnes. Je pense, je suis convaincue que c'est lui qui m’a transmis le virus. Malheureusement, cette passion aurait pu me couter la vie. Mais il n’en a rien été. Elle m'a simplement immobilisée sur un fauteuil roulant, brisant mes rêves en deux. Enfin, c'est ce que je croyais pendant les longs mois qu'ont duré ma convalescence. J’étais auparavant moi aussi devenue pilote. J’étais avec d'autres pilotes dans la carlingue quand l'avion qui nous emmenait a été pris dans l’orage qui s’annonçait. J’étais avec les eux quand il s’est écrasé au sol. Et je suis la seule finalement à en être sortie vivante. J’aurais pu ne plus jamais voler, ne plus jamais piloter d’engins dans cet azur qui m’attire tant. J’aurais pu replier mes ailes et rester clouée au sol. J’aurais pu me laisser aller au désespoir. J’aurais pu devenir totalement dépendante des autres. Pourtant, non. Je voulais revoler, et ce n’est pas ce handicap qui allait m’en empêcher. J’ai mené un combat, une lutte qui m’a pris des années pour à nouveau me sentir aussi libre qu’un papillon en plein printemps. Je voulais voler, respirer, voir le monde d’en haut. J’ai eu la chance un jour, de rencontrer au détour d’un meeting, ou d’un salon, je ne sais plus trop, le président d’un club d’aéronautique qui mettait à disposition des avions équipés pour les personnes qui comme moi, n’avaient plus l’usage de leurs jambes. Il m’a proposé de venir goûter à nouveau au pilotage d’avions. Mais avant tout, et pour pouvoir me rendre sur place, il fallait que je passe par une autre étape. Je devais passer mon permis de conduire, pouvoir me déplacer sans devoir compter sur quiconque. Ce premier permis obtenu, je me suis rendu près de Toulouse pour pouvoir ressentir à nouveau le bonheur d’avoir entre mes mains un avion qui me permettrait de rejoindre par les airs toutes les destinations dont je rêvais tant. Mes parents, qui m’avaient vu cabossée, qui n’y croyaient pas ou plus, me voyaient à nouveau heureuse, remplie de vie, remplie de rêves, remplie d’une force prête à faire bouger les murs, les montagnes, les lois, pour que n’importe qui dans la même situation que moi puisse un jour voler à sa guise. J'ai monté une association pour que d’autres que moi voltigent au Bourget, ou se posent sur cet aérodrome de campagne, en espérant voir un jour Antoine venir les accueillir et leur raconter des histoires, jusqu’au petit matin. Je vole à nouveau, je voltige, je me permets de faire des figures. Je suis à nouveau un papillon. Et j'aime cette sensation. ODILE, SOLIDAIRE ET COMBATIVE Blog d'informations sur le handicap, la maladie, la perte d'autonomie et les droits des personnes concernées, âgées ou handicapées L’échec dans le processus de réussite », telle était la soirée thématique proposée par les DCF Pays de l’Ain le 22 mars. Le témoignage de la pilote de voltige, Dorine Bourneton, a largement fait écho auprès d’un public de dirigeants. Dans le monde de l’entreprise, rares sont ceux qui partagent leurs retours d’expérience. On n’ose pas assez dire là où on a réussi, là où on a échoué », a déploré Christophe Levasseur, président des DCF Pays de l’Ain et organisateur de la soirée spéciale L’échec dans le processus de réussite », organisée le 22 mars dans les locaux du Crédit Agricole à Bourg-en-Bresse. Jouer d’un instrument de musique ou piloter un avion, c’est finalement presque pareil. Il faut beaucoup s’entraîner, faire ses gammes pour ensuite jouer sa partition. On peut aussi écrire une page de sa propre histoire si on s’engage avec passion et l’envie de se dépasser », a commencé Dorine Bourneton, conférencière à ses heures perdues. Car sa renommée est survenue dans les airs, en tant que la seule femme handicapée au monde, pilote de voltige. Dans le milieu fermé de l’aviation, l’engagement de Dorine Bourneton pour la professionnalisation des pilotes handicapés dans l’aviation civile est largement reconnu. Dorine Bourneton est venue livrer un message d’espoir, s’inspirant de Django Reinhardt, célèbre musicien de jazz, lui aussi handicapé. Même si nous ne sommes pas toujours maître des événements qui nous arrivent, nous pouvons toujours décider de l’attitude à prendre pour y faire face. Nous avons tous des rêves que nous souhaitons concrétiser. Le mien était de devenir pilote et j’ai tout donné pour le réaliser malgré les impossibles », sourit Dorine Bourneton, seule rescapée d’un accident d’avion en 1991, qui lui a coûté l’usage de ses jambes à l’âge de 16 ans. Pour elle, en plus des heures de vol accumulées et l’obtention de son brevet de pilote, appartenir à la grande famille des aviateurs tels qu’Antoine de Saint-Exupery ou Jean Mermoz, a été le combat de sa vie. En 2003, Dorine Bourneton est parvenue à modifier la réglementation en faveur des personnes handicapées. En vol Et j’ai poursuivi ma folle ambition pour devenir pilote de voltige et participer au Salon du Bourget », indique la pilote de 43 ans, maman d’une petite fille, non sans fierté. À 30 secondes du décollage, la tour de contrôle contacte Dorine Bourneton. Elle confie C’est le moment où je me répète cette formule magique Je suis bien meilleure que celle que je crois être. L’intention positive aide à performer. » Dans son avion de 180 chevaux, la pilote effectue ses vrilles et tonneaux, toujours en contrôle, quatre minutes durant. Un pilote conduit sa mission, tous les gestes ont été répétés et mentalisés. Même les plans B sont envisagés. Le risque est omniprésent et la pression permanente, mais cela ne doit pas empêcher de performer et garder le cap. » Pour arriver à une telle maîtrise, Dorine Bourneton souligne le rôle de son équipe car piloter n’est jamais un exploit individuel. Chacun a une mission qui tend vers un objectif commun, celui de faire voler un avion ». Mécanicien, instructeur, coach, encadrent la pilote. Dans son cas, l’avion a dû être équipé de commandes manuelles de pilotage, un palonnier un bras de levier à actionner. Dorine Bourneton avance L’apprentissage est permanent pour un pilote, et c’est la faculté de transformer ce qu’on a acquis, en réflexe, qui permet d’avancer et d’évoluer. » Dans les moments de doute ou de remise en question, la pilote repense à un entraînement de voltige au-dessus d’une mer de nuages pour retrouver l’énergie suffisante. DCF Les Dirigeants commerciaux de France sont un réseau professionnel dédié à la fonction commerciale. Depuis 1930, DCF a vocation à défendre l’action commerciale au sein des entreprises. Le but étant de développer l’excellence des dirigeants et des managers commerciaux. L’association se veut être un exutoire pour réfléchir à cette typologie du commerce», explique Christophe Levasseur, directeur des DCF Pays de l’Ain. Par Sarah N’tsia

qui est le mari de dorine bourneton